Week-end à Lamoura (18, 19, 20 mai)





Vendredi soir, aux environs de 18 heures, nous nous retrouvons à 14 à la porte du chalet du Conseil Général de Saône et Loire. A la porte est bien le terme qui convient puisque la clef que Michel devait récupérer dans un lieu connu de lui seul n'ouvre que la porte du garage. Nous nous livrons alors à un véritable jeu de piste pour trouver LA personne hypothétique qui détiendrait peut-être dans le village le fameux sésame. Les Bourguignons sont têtus, perspicaces et chanceux si bien qu'aux environs de 20 heures, ils peuvent prendre possession des lieux. La bonne humeur n'a pas été entamée pour autant, le logis étant confortable et spacieux. Surtout, les deux fours à raclette nécessaires à la préparation du dîner sont bien en évidence, prêts à l'emploi. Les 10 adhérents d'AMUR, les 3 ufolépiens d'Uxeau, amis de longue date et l'invité de dernière minute venu de Paray se répartissent dans les chambres puis se retrouvent à table, les émotions ayant aiguisé les appétits.
Samedi : Ce sera une journée complète de randonnée. Le Crêt Pela nous semble un objectif raisonnable. D'accord, mais pas par la voie directe. Passons par "la Vigoureuse" la bien nommée. Il y a un point de vue signalé sur la carte. Il faut dire que le ciel est d'un bleu azur, sans un nuage et nous découvrons tour à tour différents sommets, occasion de débattre sur leurs noms supposés. Seule, la Dole et ses radars obtient l'accord de tous.
Notre carte déjà ancienne et à une échelle un peu élevée nous vaut bien des hésitations. En outre, le GR a été redessiné sur un itinéraire différent et nous sommes surpris de le croiser, peint de frais, alors que nous suivions d'autres traces à peine visibles. Doit-on le prendre à gauche ou à droite pour atteindre notre objectif ? Après un pique-nique mérité, nous optons pour la côte : démarche logique pour atteindre un sommet. Les derniers mètres nous essouflent mais quelle récompense, la chaîne des Alpes s'étale devant nos yeux écarquillés avec, en vedette, le Mont Blanc. Les appareils numériques font merveille et l'usage du retardateur permettra une photo avec le groupe au complet.
La descente est très pentue. Nous avions choisi le bon versant. Après un bonjour à un troupeau de vaches bien placides, nous longeons le lac de Lamoura et rentrons prendre la douche qui remettra tout le monde en forme. Nous signalerons les pâtes fraîches cuisinées avec ce qu'il faut de crème et nous n'oublierons pas les deux tablées de joueurs de UNO, un jeu qui nécessite des cordes vocales en excellent état si l'on veut gagner la partie. D'ailleurs, chaque groupe a adopté des règles adaptées à son tempérament : hard pour les pros et light, avec des tolérances pour les amateurs.
Dimanche : Déjà. Nous voyons partir très tôt trois de nos hôtes, fêtes de famille obligent. Nous nous contenterons d'une randonnée d'une heure et demie avec une petite émotion, l'un des passages pourtant décrit sur le plan étant passé dans le domaine privé. Les narcisses sont toujours en fleurs, la pluie se retient de tomber. Nous rentrons au chalet pour replier nos bagage et nettoyer les lieux. Malgré tous nos efforts, nous ne viendrons pas à bout des restes de repas. Nous supplions par téléphone notre supposée gestionnaire par intérim de venir encaisser notre dû. Elle arrive enfin, très décontractée quant à la vérification de l'état des lieux et en début d'après-midi, nous repartons dans nos foyers respectifs, trois heures de route attendant la plupart d'entre nous.

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