Marche à Givry

Première pause
Prunelles à gogo !
Varanges
Bénit ou béni ?
Vue sur Givry
18 octobre : il faut éviter jusqu'à fin février nos terres morvandelles, théâtres de battues au gros gibier. Une sortie dans les vignes s'impose d'autant qu'elles ont revêtu leur parure automnale.
Nous nous retrouvons à l'ancienne gare de Givry, lieu de rassemblement pour les adeptes de la Voie Verte, dotée d'un vaste parking et facilement accessible quand il n'y a pas comme aujourd'hui une déviation.
Les 19 marcheurs traversent le centre de la ville. La couleur de l'église suscite des commentaires peu amènes. Nous arrivons à un lavoir couvert remarquablement conservé et attaquons la première difficulté de l'après-midi qui nous élèvera jusqu'au cellier aux Moines à proximité des carrières de Givry. Nous suivons un chemin de crête d'où nous avons de belles échappées sur la vallée de la Saône et la ville de Chalon. Nous pénétrons dans un bois. N'est-ce pas une pancarte signalant une zone de chasse qui barre l'allée ? Nous n'aurons pas à nous inquiéter, notre parcours obliquant rapidement en direction d'un belvédère consacré à Notre Dame de Varanges. Un débat s'instaure : béni, bénit, quand utiliser celui-ci plutôt que celui-là ?
Bénit se dit de certaines choses sur lesquelles la bénédiction du prêtre a été donnée avec les cérémonies prescrites (eau bénite, pain bénit, drapeau bénit).
Béni a toutes les autres significations de son verbe et s'emploie surtout en parlant de personnes (un peuple béni des dieux).
Reprenons notre itinéraire. Les bâtons et les chaussures de marche se révèlent bien utiles dans la descente abrupte et caillouteuse. Nous remontons le long d'un lotissement de grand standing et abordons une zone qui nous laisse dubitatifs sur la pertinence des balisages. Cartes et indications sur le terrain se contredisent. Nous optons à juste raison pour la carte ce qui ne nous dispense pas d'un petit aller-retour à travers vignes, le layon choisi n'étant pas le bon. Nous admirons le village de Russilly, appuyé à son coteau. Nous aurons à nouveau une descente un peu raide. Nous rejoindrons Givry par Poncey, Cortiambles et le clos Salomon. Nous passons stoïques devant le porche grand ouvert.
La marche n'est pas tout à fait terminée ; pizzas, gâteaux, boissons fraîches ou chaudes sortent des coffres. Nous nous approprions les tables en bois de la place. Nous y serions peut-être encore si un vent un peu froid ne nous avait pas gelés. La recette du gâteau aux noix de Monique sera bientôt sur le blog si elle consent à nous révéler son secret de fabrication.

Aucun commentaire: