Entre Maison-Loye et Chapey





Ce 5 septembre nous aura fait oublier qu'il y a une semaine nous nous croyions en automne. Malgré une rude mais sympathique concurrence provoquée par les associations de randonnées voisines, malgré l'absence d'adhérents pris par des vacances ou par des contraintes de service, nous sommes quand même vingt au départ. Nous avons le plaisir d'enregistrer le retour d'Emeline et la présence de nouveaux marcheurs. Nous longeons d'abord le Rançon. Nous n'empruntons pas la passerelle utilisée lors de la marche "Entre Autun et Le Creusot". Le niveau de l'eau étant bas, nous traversons à gué le ruisseau sans encombre. Signalons pour mémoire un pied trempé, comme par hasard un pied mal chaussé. Nous attaquons la première côte et papy Pascal doit jouer les sherpas. Les hêtres nous protègent des ardeurs du soleil mais ils n'offrent pas le moindre cèpe à leurs pieds. Michel et Noël se sont échappés. Ils parlent chevaux, sans doute chevaux de course. Nous quittons le GR 137 et rejoignons le Pont d'Ajoux en alternant route, sentier et chemin. Cette portion jusqu'à Chapey est inconnue de la plupart des participants. Nous traversons à nouveau le Rançon sur une passerelle constituée d'anciens poteaux EDF. Une longue côte nous attend. Le chemin est herbeux par endroits, voire embroussaillé. C'est l'occasion pour Dame Nature d'houssiner l'imprudent venu en short. Ce sentier mériterait d'être nettoyé en hiver. Nous traversons Chapey dans un concert d'aboiements et retrouvons le calme en présence d'un troupeau de bovidés pacifiques. Ils nous regardent, nous les regardons. Satisfaits de nos études anatomiques réciproques, nous nous séparons, nous en marchant, eux en se lançant dans une cavalcade effrénée. La folie des hommes aurait-elle déteint sur ces paisibles animaux ? Le retour s'effectue par une petite route que nous connaissons bien. AMUR s'est doté de 2 plateaux. Posés sur des tréteaux, ils accueillent une succulente pâtisserie maison préparée par Marie-France. Le cidre apporté par Daniel est resté frais. Il manque des sièges fait remarquer l'un des convives. Et quoi encore ? Peut-être une nappe et des serviettes ! Tout le monde se dit enchanté de cette balade mais au juste longue de 8, 9 ou 10 km ? Les multiples instruments de mesure, podomètres, GPS, pifomètres, chronomètres donnent des résultats différents. Chacun choisit selon ses ambitions.
En cours de route, nous avons eu un appel de Martine, traumatisée par le rythme de la randonnée qu'elle a choisi de faire avec les Amis de Saint de Sernin. Ce soir, j'ai eu un mail du président traumatisé par le management de 4 gazelles amuriennes. Sincèrement, je pense qu'il y a eu exagération des deux côtés.

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