Nous sommes 13, ce jeudi 5 juillet, pour la marche douce
"sous le regard de Notre-Dame" à la Comelle. Le ciel gris et les
prévisions pessimistes des Cabrol, Dhéliat, Kessler et autres Albert
Simon, ne nous impressionnent plus, ni
les quelques gouttes de pluie qui nous accueillent devant l'église de la
Comelle où nous laissons nos voitures.
La D262 nous conduit dans le bois de la montagne de la
Garde, et nous suivons un sentier qui sent bon la forêt, l'humus, l'herbe
fraîche et, tiens, ne serait-ce pas le parfum de la girolle ? Un coup d'oeil
sur le talus, à droite, de belles taches orangées dans les feuilles... L'opinel
n'est jamais loin dans ces cas-là. D'aucuns ne résistent pas au chant de la
girolle au fond des bois. La cueillette est rapide (il ne faut pas retarder le
groupe ) mais relativement abondante.
Le chemin nous conduit au sommet de la montagne où depuis
1889, Notre-Dame de la Garde veille, non pas sur la rade de Marseille, mais sur
la commune de la Comelle. La Bonne Mère est effectivement très bonne puisque
nous trouvons encore quelques girolles et le ciel s'éclaircit. A la sortie du
bois, le sentier longe un grand champ de
céréales dorées, au loin le Mont Beuvray fait son timide sous un grand chapeau
de nuages et de brume. Le Mont Touleur, lui,
fait son beau avec sa couronne d'arbres. Nous descendons jusqu'à la D114
que nous suivons un petit moment. Puis nous empruntons un sentier à l'angle du
bois de la Cane, pour rejoindre le hameau de Sénavelle et rejoindre la Comelle.
Chemin faisant, on
ne lésine pas sur les plaisanteries, les souvenirs, les bons mots, on observe,
on s'interroge. Et on apprend toujours quelque chose, par exemple qu'une pleureuse chez les ch'tis
est une "brailleuse" ,que la gale ( ou galle) de l'églantier est
provoquée par une guêpe, et surtout, on apprend que, pour lacer ces chaussures
il faut une queule !
Marche douce oblige, pas de remontant à l’arrivée mais
Catherine qui redescend dans son Midi natal pour plus d’un mois nous offre un
pot de vacances à Mesvres. Merci Catherine !
LES GALLES ou CECIDIES
La galle de l’Eglantier ou Bédégar
La galle de l’Eglantier ou Bédégar
Les Galles sont des excroissances tumorales
provoquées par des agents cécidiogènes (le plus fréquemment des insectes et des
acariens) et qui pondent leurs oeufs dans les tissus du végétal.
La morphogenèse de la galle résulte de la réaction des tissus du végétal aux substances secrétées par les larves nées des oeufs introduits par piqûre.
La morphogenèse de la galle résulte de la réaction des tissus du végétal aux substances secrétées par les larves nées des oeufs introduits par piqûre.
La Galle de l’églantier ou Bédégar a un aspect
chevelu d’où encore son nom de "barbe de
St Pierre."
L’agent cécidiogène est un Hyménoptère de la
famille des Cynipidae : le Diplolepis eglanteriae ou Diplolepis
rosae.
Une section au travers de la galle montre une succession
de loges, chacune occupée par une larve unique, et dont s’échapperont les
imago après métamorphose.
|
Le Bédégar a été utilisé en médecine populaire contre certains troubles de l’appareil digestif et urinaire.
|
Le sac se remplira petit à petit
Je l'ai vue le premier
Echantillons représentatifs
N.D. de la Garde
A qui ces pieds ?
![]() |
Photographie : Jean-Pierre Ring |
Galle de l'églantier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire