De l'importance de la place de l'adjectif

Comme chaque quinzaine, le jeudi après-midi, nous nous retrouvons pour une marche douce. Les lecteurs l’interpréteront comme une randonnée ouverte aux Seniors, aux convalescents, aux pratiquants occasionnels, en résumé aux personnes qui doivent entretenir leur corps tout en le ménageant. Ne confondons pas avec une douce marche. L’effort physique n’apparaît plus, laissant la place à un état immatériel. Vous progressez après des heures et des heures d’activités intenses dans un état euphorique de bien-être dû à la sécrétion d’endorphines endogènes.
Notre marche douce n’est pas pour autant une marche simple. Il y a des talus à franchir, des pentes à gravir, des rochers et des troncs à éviter, des glissades à anticiper. En outre c’est plus qu’une simple marche. Nous empruntons le circuit thématique de la Louvetière.
Jacques, équipé non pas de l’éternel ruban adhésif et du couteau suisse de MacGyver mais d’une modeste boîte, est  capable de résoudre tous les problèmes complexes du balisage avec des outils qu’il trouve à portée de main. Il a fort à faire car la tempête, les bûcherons, la pluie ont effacé certaines marques. Brigitte, document à l’appui, repère les endroits propices pour l’implantation de panneaux explicatifs. Jean s’imprègne de toutes les données à prendre en considération pour imaginer les supports techniques appropriées.
Nous sommes 20, un nombre que nous n’avons encore jamais atteint pour ce type de randonnée. Il est vrai qu’il fait un temps estival et que chacun a bien senti que pareille température ne se retrouvera pas de si tôt. L’automne s’annonce pourtant et le chemin est parsemé par endroits de châtaignes que Catherine ramasse. Elle est aidée par de nombreuses bonnes volontés dans cette tâche laborieuse. c’est alors que devant nous s’élabore un spectacle vivant, œuvre d’art éphémère, reprise des célèbre Glaneuses de Jean-François Millet que l’on pourrait baptiser poétiquement « parade de derrières  multicolores  par un après-midi d’octobre ».
Quand je vous disais que nos marches simples n’étaient pas de simples marches !

Jef nous parle des captages
Cascade

Rochers intéressants

Tapis de feuilles
La boîte de Jacques
Une porte.
 Le sentier thématique
Le maître baliseur
Des Glaneuses (J.F. Millet : 1857)


 
 
 
 
 


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