On peut rêver

On peut rêver en marchant à Perreuil sous le crachin.


Ce jeudi 31  janvier, nous sommes  13  pour la marche douce à Perreuil.
13 comme les 13 desserts de Noël en Provence…

Le félibre Frédéric Mistral, décrit les treize desserts comme "uno sequèlo de privadié requisto" , une quantité de friandises exquises. Joseph Fallen, l’un de ses disciples d’Aubagne, ajoute : « trege dessèr, trege o pas, ma mai mens » , treize desserts, treize ou plus, mais jamais moins.

Mais je m’égare… Nos 13 doux-marcheurs  ne cheminent pas sous un immense ciel bleu sur les sentiers escarpés et caillouteux de Provence qui sentent bon la farigoule et le romarin,

 ils ne se rafraichissent pas plus à l’ombre d’un pin parasol , ni ne font une pause près d’un olivier centenaire, encore moins sont-ils décoiffés par  une petite rafale de mistral …

Mais à nouveau je m’égare ! Revenons à nos moutons bourguignons. 

Nous empruntons la petite route qui part de la mairie de Perreuil et mène au hameau du Chapitre. Le ciel gris semble se déchirer un peu et laisse apparaître, comment dire… un semblant de clarté de soleil.  Puis c’est un chemin un tantinet boueux qui descend pour remonter ensuite jusqu’au point le plus haut de la balade, d’où la vue peut être très belle. Mais il s’agissait bien d’un semblant de clarté puisque maintenant, il tombe une fine bruine et c’est le gris et la brume qui dominent.

 Pas de mistral pour dégager le ciel ! Nous passons par les Gravières, le Musseau, le bois Vorvoille, sur le pont qui enjambe le Marnon avant de regagner nos voitures.

C’est vrai, ce jeudi 31 janvier, nous n’étions pas sur les sentiers du Garlaban, de la sainte Victoire ou de la montagne de Lure, nous n’avons pas fait rouler les caillasses blanches sous nos semelles,

  nous avons flic-flaqué et patouillé dans la  boue, mais quelle ambiance les amis, quelle ambiance !!!
A la revisto !

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