D’ordinaire, une
marche sur la journée suppose un départ matutinal, une vingtaine de km au moins
et un pique-nique à transporter dans les sacs à dos.
Mais on a le droit
d’innover.Nous optons pour un départ à 9 heures 30 de la chapelle de Repas, pour un circuit en huit de 7,5 km le matin et de 5,5 km l’après-midi ce qui permet de se retrouver aux voitures pour le pique-nique, donc de marcher léger. Nous pourrons rentrer tôt avec la possibilité de nouvelles activités en fin de journée à moins qu’on ne fasse joujou avec son téléphone, occupation prisée de certains de nos adhérents. C’est dans le but tout à fait louable de conserver, voire d’améliorer leurs capacités intellectuelles.
La petite chapelle
peut paraître modeste mais elle n’est pas sans charme avec son petit clocher couvert
de bardeaux, surmonté d’un coq stylisé.
Mais ce qui attire
surtout l’attention, c’est une magnifique motte rectangulaire bien dégagée, d’environ
1400 m2, de 40 m sur 35, entourée de fossés partiellement bourbeux. Serait-ce le siège primitif de la
seigneurie de Repas ?
Le temps est incertain et nous ne sommes que 17. La
moyenne d’âge a pris un coup de jeune avec la présence d’une famille
représentée par 3 générations : deux grands-parents encore très en forme,
leurs enfants et leurs deux petits enfants dont Lucas, guide émérite malgré ses
5 ans grâce au GPS offert par son Papy qui en exhibe un autre tout récent.
Le but du matin
est un château, siège d’une vieille seigneurie dont
dépendait Sully au temps des Croisades. De ce château, il ne reste que quelques
pierres accrochées au long d’une corniche rocheuse du Bois de Sully, au
lieu-dit « Le Vieux Château ». On ne sait à quand il remonte mais sa
ruine est un peu antérieure à la Révolution Française.
Nous y arrivons par un sentier herbeux qui nous change
de la route importante que nous avons suivie sur quelques hectomètres.
Le premier balisage rencontré avait de quoi effrayer les puristes mais les autres se sont révélés très convenables et surtout judicieusement placés à une exception près.
Le premier balisage rencontré avait de quoi effrayer les puristes mais les autres se sont révélés très convenables et surtout judicieusement placés à une exception près.
Les passages boueux rencontrés lors de la
reconnaissance ont séché.
Un dolmen (c’est ainsi que nous baptisons un imposant
bloc de pierre plate) nous sert de table. Il fait un peu frisquet mais nous
avons de quoi nous réchauffer et la balade de l’après-midi sera un peu juste
pour éliminer les calories accumulées par excès de desserts.
Nous écourtons la pause et nous nous dirigeons vers le
pont du roi.
En chemin, nous trouvons du muguet en fleur.
Situé en pleine forêt, l'édifice en ruine est
un peu à l’écart du circuit et nous avons failli le manquer. Mais le GPS de
Pascal et notre bon sens nous permettent de le découvrir.
Le "Pont du roi", sur
le ruisseau séparant à l'Ouest Tintry de Saint-Emiland, a la réputation d'être
un ancien pont romain. En fait, l'ouvrage actuel, dont il ne reste qu'une arche
et plusieurs piles, est de construction certainement plus récente.
Le même Pascal néglige les
pierres d’un gué pour tester l’étanchéité de ses chaussures neuves. Il ne nous
communique pas le résultat de l’expérience.
Une forte pente nous permet d’atteindre le sommet du
vallon. Ensuite, un chemin tout plat puis une petite route bordée de maisons
restaurées avec goût et bien fleuries nous ramènent à la chapelle.
Nous essayons de finir les gâteaux mais c’est mission impossible. Nous remontons dans les voitures sans avoir subi la moindre averse malgré les prévisions pessimistes de la météo.
Nous essayons de finir les gâteaux mais c’est mission impossible. Nous remontons dans les voitures sans avoir subi la moindre averse malgré les prévisions pessimistes de la météo.
Références historiques :
https://sites.google.com/site/vniaux/rolandniauxarticle22
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