Si 1 ronde vaut 4 noires,
si 1 tien vaut mieux que 2 tu l’auras et
si 1 homme vaut 3 femmes, la parité a été parfaitement respectée puisque nous
étions 8, ce jeudi 22 mai, 2 hommes
et
6 femmes, optimistes et décidés malgré les menaces orageuses et le vent
fort.
Craignant que le ciel ne
nous tombe sur la tête, nous décidons de raccourcir et modifier légèrement le
parcours prévu et laissons nos voitures au lieu-dit « le Jards » à
une pincée de kilomètres de St Julien sur Dheune.Nous suivons une petite route qui monte et qui descend à travers prés et champs jusqu’à la belle bâtisse du moulin de Nuit, au bord du ruisseau de Verrière.
Après une petite halte sur un banc de pierre pour la photo de classe,
Quelques maisons sont encore habitées mais la plupart ne le sont plus depuis longtemps, sinon par quelque fantôme ?
Au loin le mont Rome, les vignobles du Couchois.
Devant nous un moulin à vent sans ailes et sans toit, un champ de marguerites, un chemin de terre.
Autour de nous, de l’avoine et du blé, des bleuets et le vent qui nous
décoiffe. Nous descendons à travers bois jusqu’aux ruines du moulin Charles et son
joli pont sur le ruisseau de Verrière qui s’en va se jeter dans la Dheune avant
d’aller grossir la … Méditerranée, l’ambitieux !
Encore quelques pas à
couvert et nous rejoignons le chemin qui
nous ramène au point de départ, parfaitement secs et pas mécontents du tout
d’avoir évité les foudres du ciel.
Ce que nous avons vu,
entendu, dégusté en chemin : une dame grillon champêtre, un rossignol, une
zyganea lonicerae (à moins qu’il s’agisse de la zygaena purpuralis ?), un
milan, des fleurs de robinier, une bergeronnette grise, un merle, des fleurs
d’églantine, et bien d’autres petites merveilles.
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