La douzaine de participants à cette rando a pleinement profité de cette magnifique journée d'automne du 11 octobre d'autant qu'elle se situait entre deux périodes maussades.
Des photos valent mieux que de longs discours. Jacques a apporté cependant quelques commentaires.
AU FIL DE LA PROMENADE ...
Saint Aubin
En
empruntant les ruelles tortueuses de l'ancien village, le visiteur est surpris
dans sa découverte de l'église par son extraordinaire complexité, reflet d'une
construction par étapes à des périodes très différentes. La partie ancienne à
l'ouest date du Xème et XIème siècle. Cette église
primitive comporte une tour de façade carrée surmontée d’un toit en bâtière.
Le château de Gamay
Le château de Gamay fut construit vers la fin du XIIIème
siècle, puis passa entre divers propriétaires avant d'être saisi et vendu en
l'an III, quatorze habitants de la commune en entreprirent la démolition.
L'édifice fut racheté à la fin du XIXème siècle par la famille
de Chauvigny de Blot, qui en entreprit la restauration. L'édifice présente tous
les caractères de la maison forte bourguignonne, type de demeure seigneuriale
répandu surtout au XIIIème siècle, le donjon et peut-être le corps
de logis, ont été bâtis à cette époque ; le corps de logis semble avoir été remanié au XVème
siècle lors de l'adjonction de l'aile basse, la tourelle d'escalier est un peu
plus tardive : fin du XVème siècle ou début du XVIème
siècle, le corps de logis à été très remanié à la fin du XVIIIème
siècle, vendu comme bien national, le château fut transformé en ferme et les
bâtiments hétérogènes situés de part et d'autre de la cour sont représentatifs
de l'architecture rurale du XIXème siècle.
Un peu de poésie
Le Saint-Aubin blanc porte une robe brodée de rayons de
soleil. Toutes les nuances dorées apparaissent selon le cru et le millésime.
Dans sa jeunesse, il associe des arômes de fleurs blanches, de silex, d'amande
verte, de fleur d'oranger. Avec l'âge, il évoque la richesse: cire d'abeille et
miel, pâte d'amande, ambre, cannelle. Un vin ferme et caressant, un peu pointu
dans sa jeunesse, puis gras et complet, de haute noblesse. En rouge, grenat
sombre ou carminé, il a les joues framboisées. Cassis, griottes, mûres
rehaussées de notes d'épices, parfois de moka. La bouche est grasse, soyeuse
avec en finale une belle vivacité. L'évolution le rend souple et chaleureux,
sur une sensation persistante.
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Carte du circuit |
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Feuilles d'automne |
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Informations sur l'église de St Aubin |
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Une grotte dans la falaise |
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Digestion difficile "de la côte précédente" |
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Château de La Rochepot |
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Le groupe |
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Effet décoratif ou nécessité ? |
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Cep |
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HLM pour Diogène |
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Restes de St Vincent ? |
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Couleurs |
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La luminosité était excellente |
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Et filles... La profession évolue |
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