Marche douce du jeudi 20 novembre

Comme nous n'avons pas rencontré le Thomas LOUIS, nous sommes revenus aux voitures le gosier plutôt sec.
Nous étions d'ailleurs doublement frustrés car le Glaude, le mari de la Gladie, ne lui avait avoué que la moitié de la vérité. Heureusement, notre ami Gilbert nous a autorisés à consulter les archives qu'il conserve au rez-de-chaussée de la célèbre tour qui domine l'étang.
Et nous en avons appris de belles. Le Glaude avait en réalité deux copains de bistrot, le Thomas LOUIS et le Louis THOMAS qui étaient voisins et qui ont donné leur nom au hameau. Voilà qui explique l'appellation "les Thomas Louis" et non le" Thomas Louis".
Ils jouaient d'ailleurs volontiers de cette homonymie pour se tirer de quelque mauvais pas ou pour ne pas payer une facture.
Ce point d'histoire éclairci, revenons à la balade proprement dite. On aurait pu avoir la pluie, nous avons eu le soleil, enfin n'exagérons rien, nous avons vu à un moment donné un disque blanchâtre qui devait être le soleil.

 
Catherine, guide des quatorze touristes qui lui avaient fait confiance, nous a entraînés dans une longue descente des Fontaines aux Sourdeaux (nous n'avons pas vu la Dame). Cela laissait présager en contrepartie une aussi longue montée ce qui s'est vérifié. Mais comme il y avait de nombreux houx en boules, mais comme nous bavardions, mais comme le paysage était agréable, nous sommes arrivés au Champ de Joux sans même nous en apercevoir. Le plus dur était fait. Marcher sur du plat, c'est facile sauf quand il faut slalomer entre les flaques, que dis-je, les ruisseaux, les fondrières, les mares. Seul Daniel chaussé de ses bottes "Le Chameau" nous narguait, fonçant tout droit alors que nous nous accrochions tant bien que mal à des branches pour ne pas nous enfoncer dans l'eau jusqu'aux mollets.


Malgré ces petits inconvénients, nous étions unanimes à dire que les amis qui nous avaient fait faux bond au dernier moment avaient eu tort.
Alors que nous touchions presque au but, notre accompagnatrice s'éclipsa discrètement. Dans ces cas là, nous évitons de poser des questions indiscrètes. D'ailleurs Véronique qui avait suivi ce chemin trois jours plus tôt prit les choses en mains.
Arrivés aux voitures, nous nous déchaussions quand nous vîmes une Catherine épanouie brandissant un sac rempli de girolles grises. Où les avait-elle trouvées ? Par là, mais où exactement, nous ne le saurons jamais. Comme elle nous avait offert une belle balade, nous avons été contents pour elle. Pour une fois, le bénévolat payait.  
 
 
 
J'ai voulu goûter. Effet immédiat



 








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