Marche douce à La Comelle.


Selon l'étude de Roland Niaux (histoire et archéologie en Morvan et Bourgogne), le nom de la Comelle apparaît pour la 1ère fois au 11ème siècle sur un registre des bénéfices ecclésiastiques de l’évêché ​d'Autun sous la forme Colomella. Ce terme, proche du latin columella (petite colonne) pourrait évoquer un édifice antique aujourd'hui disparu.

Le village est traversé d'Est en Ouest par la voie romaine venant d'Autun, se raccordant vers le Mont Dône avec la voie gauloise Bibracte/Gergovie. C'était donc la voie reliant les capitales des peuples les plus puissants de la Gaule, Eduens et Arvernes. Elle passait par Beau, La Pryele, au Nord de la Montagne de la Garde puis quitte la Comelle après le franchissement de la rivière La Braconne au Grand Laume. Elle est détruite au 19ème siècle, ses pierres servant à construire des maisons.

Personnalités liées à La Comelle :​

Jeanne Baret, compagne du botaniste Philibert Commerson et 1ère femme a avoir fait le tour du monde entre 1766 et 1773 en tant qu'exploratrice.

Lucien Labille, Peintre en morvan et instituteur du village est décédé à La Comelle en 1940.

Recette de la marche douce à La Comelle

​ (temps de cuisson environ 3 heures)​

Ingrédients : 2​1 marcheurs (dont 5 représentants de la gent masculine)​, le double de chaussures et de lacets, si possible un sac à dos par personne et deux bâtons ​(des fois ça aide .....)​​,​ un peu d'eau pour humidifier tout au long de la cuisson.​

Préparation : prenez quelques voitures, complétez les (ça favorise la convivialité et ça pollue moins.......). A l'arrivée, faites en sorte que les marcheurs soient bien équipés, regroupez les, constatez la bonne humeur générale (indispensable pour la réussite de la recette).Chauffez les doucement au départ par une montée "gentillette" puis toujours à feu doux (important !!!!) continuer la marche par une petite route ma foi fort sympathique.​ 

Puis à l'entrée du bois de Bernard (non, non pas les nôtres "Bernard", un autre qu'on connaît pas....) bifurquez à droite histoire d'ajouter un peu de moelleux à la recette et surtout aux genoux !!! et pour cela il faut bien marcher 3 kilomètres !!!

Profitez-en pour discuter et Dieu sait si les sujets peuvent être variés.......Commencez par la grosseur énooooooorme des vesses de loup qui, ramassées bien fraîches, peuvent se déguster​ (Tchernobyl ne serait-il pas passé par là ?)

Puis, dans la foulée et pour ne pas changer de sujet, que dire du césium contaminant moult champignons ? Les châtaignes heureusement sont bien là, tombées et pour la plupart ramassées mais elles font le bonheur de certains et certaines tout comme la famille de bolets trouvée au pied d'un arbre. 

​Mais bon tout cela est bien beau mais ne résoudra pas le problème de notre amie Geneviève à savoir : pourquoi l'autoradio de ma voiture est-il si compliqué ? au point que même son mari ne tient pas à lire la notice. Voilà vous l'avez compris : parler favorise grandement "le mijotage" de la recette et donc sa réussite.

​A la sortie du bois coupez successivement deux petites routes et arrivez à la ferme du Vernet. Cela n'ajoute rien à la recette mais je me souviens, lors de la reconnaissance en compagnie de notre soleil marseillais, avoir vu à cet endroit arriver à vive allure un troupeau de vaches et leurs petits, s'arrêter net, s'aligner les uns à côté des autres ​à la manière de Ma Dalton et ses fils....et....nous fixer....tout simplement......Et là, peuchère,  Cathy n'écoutant que son courage, dégaine son appareil photo et ....tir​e..​​..​. non ... flashe.......

​Bon, reprenons notre recette : après le Vernet, prenez à droite et longez le bois des Boursons. La route vous emmène gentiment mais sûrement jusqu'au terme de la cuisson.

Attendez un peu avant de démouler : enlevez les chaussures, rangez les bâtons et les sacs à dos, buvez un coup, "causez" un peu entre vous.....bref....cool......c'était une marche douce.........

Véronique​
 
 
 
 
 
 
















 
 

 


 

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