Quelques chiffres : 10 participants, 7 femmes, 3 hommes, 14 km, 420 m de dénivelé, 20°, 0 pluie, 1 soleil, 5 gâteaux.
Bienvenue chez les Millirupétiens !!!!!
Qu'est ce donc que cela ? le titre d'un
livre, d'un film ? que nenni bonnes gens !!!! que nenni !!! ce n'est que la
réalité : nous étions bien 10 randonneurs en ce dimanche 8 mai à prendre le
maquis à Larochemillay dans le Morvan. Le nom de "millirupétien"
vient du latin "rupes militis" : le rocher du soldat ou rocher des
militaires. La commune porte le nom de Larochemillay depuis 1801.
Le rendez vous est pris à 9.45 sous un
soleil radieux qui annonce ma foi une journée fort sympathique. Et nous voilà
partis direction le Mont Touleur qui culmine à 582 mètres et qui abrite en son
sommet les ruines d'un oppidum éduen. Mais cette fois çi nous ne monterons pas
jusqu'au sommet.
Nous allons couper à travers et entamer une montée "gentillette" mais qui chauffe bien les mollets. A mi-chemin nous pouvons admirer, majestueux sur son promontoire, le château privé de Larochemillay. C'est le deuxième édifice construit en 1720 par le Maréchal de Villars (militaire et diplomate), le premier ayant été construit en 762. A l'époque, c'était une des 1ères baronnies du Nivernais dont le propriétaire était Jean, Seigneur de Châtillon. Ce premier château brûle en 1412. De cet édifice ne reste aujourd'hui qu'une tour circulaire et un rempart.
Nous allons couper à travers et entamer une montée "gentillette" mais qui chauffe bien les mollets. A mi-chemin nous pouvons admirer, majestueux sur son promontoire, le château privé de Larochemillay. C'est le deuxième édifice construit en 1720 par le Maréchal de Villars (militaire et diplomate), le premier ayant été construit en 762. A l'époque, c'était une des 1ères baronnies du Nivernais dont le propriétaire était Jean, Seigneur de Châtillon. Ce premier château brûle en 1412. De cet édifice ne reste aujourd'hui qu'une tour circulaire et un rempart.
Nous continuons notre chemin et
finissons notre traversée du Touleur. Nous sommes à côté (ou presque) du maquis
des Fraîchots et une visite s'impose. Ce maquis occupe une place particulière
dans la mémoire collective du Sud-Morvan pour son rôle dans l'organisation
résistante et la libération du secteur de Luzy. Sa spécificité était d'avoir
été créé par le SOE (Special Ording Executive), service secret britannique qui
lui fournit un appui logistique complet.
Le 14 novembre 1920 naît à Nice Paul
Sarrette. Après des études de philosophie, la guerre éclatant il décide de
rejoindre le Général de Gaulle en Angleterre au War Office (le bureau de la
guerre). Parlant anglais, il est vite repéré par le SOE qui décide de le
former. Une instruction militaire en Angleterre dans un premier temps
(apprendre à commander, gérer du personnel, etc...) et en Ecosse dans une
deuxième temps mais cette fois plus "sportive" et
"tactique". Là il fait le connaissance d'un Ecossais, Kenneth
Mackensie qui lui est opérateur radio et ils deviennent amis.
Paul prend le nom de "Louis"
et Kenneth Mackensie celui de "Baptiste".
Louis reçoit pour mission d'organiser
une force solide de maquisards, les instruire, les encadrer, le but étant de
retarder la retraite des Allemands en sabotant routes et voies ferrées et de
préparer et recevoir moults parachutages. Il est parachuté fin 1943 du côté de
Montbéliard et rejoint Luzy. Baptiste est parachuté en février 1944 en Ariège
et retrouve son ami Louis.
En juin 44 le maquis voit le jour avec
une cinquantaine d'hommes, dont des officiers britanniques, des jeunes refusant
le STO, et d'autres personnes minutieusement choisies. Ce maquis bénéficie de
l'aide de toute la population alentour et est dirigé de manière militaire selon
les ordres de l'Etat-major allié. Le maquis totalisait 1200 hommes à la
libération.
Le 5 septembre 1944 le Capitaine Louis
meurt avec 7 de ses compagnons à l'instruction lors d'un accident de tir de
mortier. Il avait 24 ans. Le 10 septembre ordre est donné au maquis de libérer
luzy et ses environs.......
Mais revenons à notre
randonnée.....après avoir lu les pancartes expliquant en détail la vie des
maquisards, nous continuons notre chemin jusqu'à la stèle ornée d'une croix de
Lorraine et là c'est le moment du pique nique !!!! Il est midi 30 et il
est le bienvenu. Les salades de lentilles, de pâtes, piémontaise, taboulé,
carottes, sandwiches, etc....sortent des sacs. Chacun trouve sa place au soleil
(ou pas....) et nous apprécions ce moment.
Mais ce n'est pas fini et il nous faut
repartir. Nous reprenons allègrement la route (si, si.....même après avoir
mangé, même avec la chaleur...) et nous entrons à nouveau dans le Touleur en
direction de Saint Gengoult où se trouve une chapelle funéraire privée dédiée
aux maris....cocufiés.....
Le château apparaît au loin.....la
boucle est bouclée......Au départ nous étions descendus et là donc il
faut.........remonter.......Elle est sympa cette grimpette. Pourquoi ? parce
que c'est la dernière d'une part et que d'autre part il paraît (c'est quelqu'un
qui m'a dit........) qu'au bout, il y a des petites choses sucrées qui vont
sortir des coffres.....
Eh oui c'est vrai !!!! un gâteau au
citron, des choux sucrés énooooormes, une brioche aux pralines, etc......bref
comme d'habitude après l'effort, le réconfort !!!!!!
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