Nous sommes à peine plus rassurés cette année pour la même raison mais à 6h55, les 22 participants montent dans le T.E.R. avec la certitude de pouvoir rentrer le soir.
La météo ne sera pas favorable, mais la pluie aura le bon goût d'attendre l'après-midi pour tomber.
La visite de la Citadelle en sera contrariée. Pour l'instant, nous n'avons que les prises de vue du matin à nous mettre sous les yeux.
Brigitte a rédigé un article destiné à répondre à notre curiosité sur la géologie du site.
La Pierre de
construction à Besançon
Nous avons été nombreux à être étonnés par la pierre de
taille qui a permis la construction des maisons
et palais du vieux quartier.
Quelques recherches internet ont apporté la réponse :
L’observation de la coupe géologique ci-dessous montre que
Besançon et ses environs sont construits sur des terrains calcaires datant du
Jurassique. L’une de ces strates du Bajocien supérieur (-171 à -169 Millions d’années) est
constituées d’un calcaire oolithique (les oolithes sont de petites sphères de 1
à 2 mm de diamètre qui se forment en milieu marin par précipitation chimique
puis se déposent. Ces sédiments, à la faveur des différents mouvements de
l’écorce terrestre formeront ce plateau calcaire).
La particularité de cette roche dite « Pierre de
Chailluz » car elle fut extraite dans des carrières de la forêt du même
nom, est de présenter plusieurs teintes : beige, ocre, avec de
grandes taches bleu-gris.
Cette pierre a été imposée en 1569 afin de mettre un terme
aux incendies qui détruisaient
régulièrement des quartiers édifiés en bois
La plupart des bâtiments que nous avons vus sont construits
en pierre de Chailluz : l’Hôtel de ville, le palais Granvelle, l’Hôtel de
Champagney dans le quartier de Battant et l’église de La Madeleine. L’église
Saint Pierre est, elle, construite dans un autre calcaire : un calcaire à
entroques un peu plus ancien.

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