Un train, une ville : Besançon

12 mai, seconde tentative pour rejoindre Besançon par le train, celle de 2015 ayant échoué pour cause de grève à la SNCF.
Nous sommes à peine plus rassurés cette année pour la même raison mais à 6h55, les 22 participants montent dans le T.E.R. avec la certitude de pouvoir rentrer le soir.


La météo ne sera pas favorable, mais la pluie aura le bon goût d'attendre l'après-midi pour tomber.
La visite de la Citadelle en sera contrariée. Pour l'instant, nous n'avons que les prises de vue du matin à nous mettre sous les yeux.


Brigitte a rédigé un article destiné à répondre à notre curiosité sur la géologie du site.



La Pierre de construction à Besançon


Nous avons été nombreux à être étonnés par la pierre de taille qui a permis la construction des maisons  et palais du vieux quartier.


Quelques recherches internet ont apporté la réponse :


L’observation de la coupe géologique ci-dessous montre que Besançon et ses environs sont construits sur des terrains calcaires datant du Jurassique. L’une de ces strates du Bajocien supérieur   (-171 à -169 Millions d’années) est constituées d’un calcaire oolithique (les oolithes sont de petites sphères de 1 à 2 mm de diamètre qui se forment en milieu marin par précipitation chimique puis se déposent. Ces sédiments, à la faveur des différents mouvements de l’écorce terrestre formeront ce plateau calcaire).


La particularité de cette roche dite « Pierre de Chailluz » car elle fut extraite dans des carrières de la forêt du même nom,  est de présenter plusieurs teintes : beige, ocre, avec de grandes taches bleu-gris.


Cette pierre a été imposée en 1569 afin de mettre un terme aux incendies  qui détruisaient régulièrement des quartiers édifiés en bois  


La plupart des bâtiments que nous avons vus sont construits en pierre de Chailluz : l’Hôtel de ville, le palais Granvelle, l’Hôtel de Champagney dans le quartier de Battant et l’église de La Madeleine. L’église Saint Pierre est, elle, construite dans un autre calcaire : un calcaire à entroques un peu plus ancien.









































 

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