Nous étions
10 ce jeudi après-midi, encapuchonnés comme en hiver, prêts à affronter les 8
kms de cette marche douce qui les a menés de St Pierre de Varennes à Drevin.
·
Même
pas peur des nuages menaçaznts qui annonçaient les froides giboulées de
mars !
·
Même
pas peur des bourrasques de vent qui les obligeaient à rentrer la tête dans les
épaules !
·
Même
pas peur des profondes ornières boueuses qui ont fait la joie de Dante !
·
Même
pas peur de grimper jusqu’au sommet de ce fameux volcan de Drevin : 493
m ! Et une leçon de géologie qui permettra dorénavant de différencier le
calcaire du basalte.
Mais
quelle vue là-haut ! Un 360° parfait entre plateau d’Antully, les Monts du
Clunysois, du Jura, avec en prime la Theurée de Sanvignes, le Mont Saint
Vincent bien sûr, le Mont Rome, les éoliennes de Côte d’Or…
Pour
terminer la balade, nous jetons un coup d’œil sur cette maison de vigneron
(1766) de style mâconnais, rare dans la région et sur la villa « La
Ranche » (1900) « sponsorisée » par Edouard de Rothschild, tombé
fou amoureux de la belle Jeanne.
Voilà tout
ce que vous avez loupé, vous qui avez eu peur de venir sur le volcan…
Petite leçon de géologie
Calcaire à entroques et
ankaratrite L’ankaratrite est une basanite à néphéline, riche en pyroxènes (
Dictionnaire de géologie, Foucault et Raoult, Ed. Masson)
Roches sédimentaire et volcanique
Jurassique moyen et tertiaire
Sur
place, c’est à peine si on distingue deux mamelons. En fait, seul le centre de
chacun d’eux est volcanique, qualifié en anglais de « neck » (en anglais, c’est
le « cou ») par les volcanologues, c’est-à-dire un pointement de lave, culot
d’une ancienne cheminée volcanique dégagé par l’érosion, donnant une forme en
aiguille, aujourd’hui recouvert de terrains issus de divers phénomènes
naturels. Constitués d’un matériau naturel qu’on appelle l’ankaratrite, ces «
necks » ont été formés par des montées basiques successives, et les
scientifiques, tel le professeur Mottet, Montcellien d’origine, relient
l’activité volcanique que ces « necks » représentent à des mouvements
souterrains qu’ils datent de l’ère cénozoïque, époque de la formation du
plissement alpin.
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