Montcenis La Tour du Bost en marche douce.

10 octobre : la pluie du matin n'a pas arrêté le pèlerin puisque nous sommes 21 à partir du stade de Montcenis. Le chemin que nous suivons a dû être emprunté à maintes reprises par la soldatesque, la tour du Bost, but de notre balade servant de poste de défense aux châteaux de Montcenis et d'Uchon. Rien de belliqueux dans notre attitude. Les seules rapines que nous aurions pu envisager auraient consisté à prélever des champignons rosés sortis  de terre en masse à la suite des pluies récentes ou  bien à ramasser quelques châtaignes assez rachitiques tombées prématurément. Les dégâts causés par deux années de sécheresse estivale sont visibles. Un chien qui n'a rien d'un fauve a décidé de nous tenir compagnie. A son retour, il suscite une crise de jalousie de la part de ses deux collègues moins malins qui s'étaient laissé enfermer.  
Nous innovons en optant pour un aller-retour par le même trajet. Ce choix permet à chacun d'aller à son rythme, les moins pressés faisant demi-tour quand ils croisent les plus rapides déjà sur le chemin du retour.
La plupart ont déjà visité la tour du Bost et ont apprécié le remarquable travail de rénovation entrepris sur le long terme par une association de passionnés. Un portail comme on l'imagine dans le conte de la Belle au bois dormant n'a plus qu'un rôle symbolique mais il rappelle qu'à une époque révolue il défendait efficacement l'accès au château de Bruel qui reprend vie grâce au savoir-faire de ses nouveaux propriétaires. 















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