Première marche douce 2020 le 9 janvier.

Nous avons choisi Mesvres pour un parcours de 8 km sans grand dénivelé avec suffisamment de goudron pour ne pas rentrer trop crottés. Nous sommes 14, un nombre un peu au-dessous de la moyenne.

Nous passons à proximité du prieuré de Mesvres qu'une association de passionnés fait revivre en particulier chaque été.



On ignore la date exacte de sa fondation, mais la première mention dont nous ayons connaissance est un diplôme de Charles le Chauve, daté de 843, confirmant l'autorité de l'église d'Autun sur celui-ci. Son origine est bien antérieure à cette date et se confond avec celle d'Autun. À cet emplacement se trouvait un temple, peut être consacré au dieu Mars. La tradition rapporte que saint Martin à son arrivée aurait détruit le temple pour y édifier une église chrétienne.

En 994, Gautier Ier ou Walterus, évêque d'Autun, cède le prieuré à Odilon, abbé de Cluny, et il restera dans son obédience jusqu'à La Révolution.

Soumis à la visite selon la règle de Cluny, il le fut au XIIIe siècle en 1262, 1268, 1271 et 1294,  puis au XIVe siècle en 1333.

Le prieuré fut mis en commende en 1470, époque à partir de laquelle ses biens furent peu à peu aliénés.

C'est Claude de Toulongeon qui fait abattre le cloître pour en vendre les pierres 1625-1632. Le prieuré est visité par Cluny en 1678 puis le 3 mai 1697 par Dom Michon, Procureur Général de l'Ordre et prieur claustral de Nanteuil, venant de Cluny.

En1725, Jacques de Morey fait remettre les bâtiments en état, et les travaux seront achevés en 1740 avec la réouverture de l'église rendue au culte.

Depuis 2016, un programme de fouilles est conduit par Sylvie Balcon-Berry, maître de conférence à l’université Paris IV Sorbonne, à la suite de l’étude archéologique des élévations engagées depuis 2008 ; chaque année au mois d’août, le prieuré de Mesvres accueille des étudiants travaillant sous la direction de l’archéologue. 


 Nous faisons un petit coucou à la sculpture "Origine"créée par Catherine Porta suite à notre initiative d'implantation d’œuvres d'art sur nos circuits. 



 


Le Mesvrin ressemble enfin à une rivière. Oublié le triste spectacle de l'été.


                                 


Nous le franchissons sur les ponts dits de Madame de Sévigné  qui avait souhaité leur construction pour se rendre au château de Toulongeon en toute saison.



Des oiseaux sur une haie : ils profitent de la température clémente.


 

Il n'y a pas que nous qui souffront de rhumatismes !



 

Le château du Mousseau accueillit en son temps dans les années 50 des colonies de vacances.

 

Dans la seule côte digne de ce nom, le groupe s'est un peu étiré mais n'oublions pas que nous sommes sur une marche douce et nous respectons le rythme de chacun.

 

Voilà un manoir bien gardé.

 

 

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