Survie des chemins de randonnée.

Sur la Commune du siège social nous avons 2 points particulièrement sensibles  nécessitant de gros moyens mais peu de temps. L’un est sur le GR 131 et donne une piètre image  du village.
Nous voici bientôt au 1er juillet. Rien n’a été fait par la municipalité. Les marcheurs arrivent.
Las de ne pas voir aboutir nos « implorations », à l’heure où  l’aurore aux doigts de rose  l’a tiré d’un sommeil morose, Bernard K s’est saisi  de  notre taille-haie  télescopique.
A l’issue d’un combat acharné , tel Bayard sur le pont de bateaux enjambant le Garigliano , il a tenu tête seul  face à une multitude de ronces et de prunelliers pour ouvrir le passage . Le ciel a béni cet acte héroïque en  l’arrosant d’une ondée bienfaisante.

Il suffit  de quelques mètres non entretenus pour annihiler la continuité d’un itinéraire  de randonnée  et rendre les circuits ou les parcours en ligne inutilisables.
Le remembrement des  terres agricoles, le développement des sports nature, la nécessité de conserver le maillage existant de voies de communication  locales créées au fil des siècles , ont entraîné la mise en place des  plans départementaux des itinéraires de promenades et de randonnées . Le but, rendre inaliénable tout chemin présentant un intérêt quelconque.
Les communes  du territoire d'Arroux-Mesvrin dont celle qui accueille notre siège social  ont largement joué le jeu d’autant que, au début, le département débloquait des aides pour l’entretien.
La législation  réserve cependant beaucoup d’interrogations. La Commune n’est pas tenue d’entretenir les chemins ruraux, la Fédération de la randonnée pédestre s’en tient au balisage et à l’utilisation d’outils  non motorisés  transportables par une personne, les autres fédérations concernées sont tout aussi transparentes sur leur engagement et nous ne parlons pas des utilisateurs qui trouvent normal  de fouler des sentiers entretenus
Les agriculteurs, les chasseurs sont des alliés  de circonstance. Les débardeurs  remettent rarement en état les chemins bien qu’ils y soient contraints par la loi. 
Chaque année AMUR révise  ses circuits plus quelques tronçons de GR. Il en va de sa crédibilité. L’équipe de bénévoles vieillit et  les rangs des volontaires s’éclaircissent, les membres défaillants n’étant pas  souvent remplacés. Les outils  motorisés utilisés engagent notre responsabilité, la scie pliante, le sécateur et le coupe-branche  se révélant insuffisants.
Quelques communes jouent le jeu, consacrant une journée des employés communaux au fauchage et au broyage. D’autres ne disent pas non mais rien ne se fait.


AVANT.


APRES.

APRES.

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