« Purée » ! Cette exclamation d’un participant au sortir de sa voiture n’avait rien à voir avec son repas de midi mais c’était un véritable cri de désespoir causé par le brouillard qui allait gâcher le plaisir de découvrir les chaudes couleurs des paysages d’automne. 16 personnes se retrouvent au départ pour une marche de 10 km à Essertenne avec peu de dénivelé, baptisée "les Quatre Vents". Ce n’est pas mal pour une veille de 11 novembre permettant de profiter d’un W.E. prolongé.
C'est parti en direction du « lieu-dit » la Dheune sous cette brume désagréable qui ne décourage pourtant pas nos adhérents. Sur le papier est indiquée une église romane que je n'ai pas trouvée et pourtant ce n'est pas faute de l'avoir cherchée lors de la reconnaissance.
Nous quittons la route goudronnée pour un chemin agricole qui nous mène à la ferme des Quatre Vents située, comme vous l’imaginez, sur une butte bien dégagée. En contre bas du chemin nous distinguons la voie de chemin de fer ; en arrière-plan nous devinons sous le brouillard le canal du Centre. Nous traversons la ferme, admirés par des moutons je suppose de race shetland. Nous continuons sur une petite route goudronnée conduisant au hameau "Les Taches". Nous passons devant la Croix Bouchat (calvaire). Aux Taches nous longeons un chemin où des rochers faisant penser à des menhirs sont alignés. Nous traversons la départementale D984 pour suivre la rue des Pelletiers qui forme une boucle avec un retour sur la D984 que nous retraversons. Aux Pelletiers un bruit attire notre attention, ce sont des oies qui, derrière leur grillage nous acclament. C’est ce que nous préférons croire plutôt que de les imaginer en train de nous lancer des insultes. Nous traversons la départementale pour rejoindre la place de l'église d'Essertenne où, comme à l'habitude, nous partageons des gâteaux sortis du coffre.
Malgré le brouillard de plus en plus dense en cette fin de journée, nous sommes ravis à défaut d’avoir pu le vérifier d’apprendre qu’Essertenne contemple la vallée de la Dheune et les vignobles du Couchois. Le but, c’était quand-même d’admirer leurs couleurs chatoyantes.
Ce village pittoresque s'est construit autour de son église au milieu du 12ème siècle non loin du Lac de Montaubry.
J'ai hésité à écrire le texte en gris !
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A 2 mètres, on distinguait bien les couleurs. |
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