Drevin : un volcan en S et L

Drevin, une curiosité géologique. 
 
Des vues générales. 

               

                

 

Le rendez-vous pour le départ de cette marche douce est fixé sur la place de l’église de St Pierre de Varennes.

L'église Saint-Pierre, au clocher coiffé en bâtière c'est-à-dire « avec un toit à deux versants opposés et à pignons découverts, en forme de bât » témoigne de la période romane (clocher, portail principal) et de l'époque gothique (porche de la façade, porte latérale, chapelle des seigneurs de Brandon). Le retable restauré en 1991 est orné, dans sa niche centrale, d'une statue du XVe – XVIe siècle représentant saint Pierre en pape, assis). Aujourd’hui, sa visite n’est pas envisagée à l’issue de la rando.

 

                     Nous prenons une photo du groupe à proximité avec l’idée de montrer un coq monumental en bronze, je crois, mais le soleil bas en cette saison nous interdit de l’avoir de face. Nous immortaliserons donc sa queue majestueuse.

Nous sommes dix.  Le photographe était l'ombre de lui-même !

 Le but est le hameau de Drevin et plus précisément de son volcan qu’un habitant un peu chauvin a surnommé « Le Vésuve creusotin » la carte géologique fait imaginer l’existence de deux cônes jumeaux. L’un jouxtant l’autre de très près.


En fait, seul le centre de chacun d’eux est volcanique, qualifié de « neck »  (en anglais, c’est le « cou ») par les volcanologues, c’est-à-dire un pointement de lave, culot d’une ancienne cheminée volcanique dégagé par l’érosion, donnant une forme en aiguille, aujourd’hui recouvert de terrains issus de divers phénomènes naturels. Il daterait de l'ère cénozoïque, époque de la formation du plissement alpin.

Il culmine à 494 m.

                                  

                            

 

                                            Nous commençons par une courte descente puis nous abordons une côte. Ce n’est pas surprenant car, à part les volcans sous-marins, ils sont en hauteur. Elle est assez éprouvante pour les plus âgés d’entre nous. Nous voici au pied du volcan. Un vaste panorama s’offre à nos regards. Des maisons ont poussé en ce lieu, sans doute pour la vue. Par temps dégagé, on doit voir le Mont Blanc.

Saint Pierre est traversé par la "ligne de partage des eaux" (Atlantique-Méditerranée). Le bourg, Brandon, Vernotte, côté Atlantique, Salière, La Batisse, La Rouelle, côté Méditerranée et Drevin est à cheval sur les deux.

Le brouillard retombe 

 

 Le retour est moins spectaculaire ; la route goudronnée succède aux sentiers. La halte blagounette a été respectée.  La balade a fait 6,7 km avec peu de dénivelé mais ce n’était pas l’avis de tout le monde. 

                                    Ce n'était quand-même pas un calvaire.

 Comme souvent dans ce type de marche, il y a une majorité de dames, 7 dont trois sœurs et seulement 3 messieurs

 


 








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