Marche humide à La Certenue

"On y va, on n'y va pas ?
- On y va"
Daniel avait bien proposé de ne pas trop s'écarter des voitures mais la majorité voulait parcourir le circuit initialement prévu.
Nous voilà donc partis. Là-bas, à l'ouest, le Morvan disparaît sous la grisaille mais qu'importe. On ne va pas se laisser impressionner par ce qui se passe à l'horizon.
Mais où est passé Jef ? A-t-il rebroussé chemin ? Nous appelons : rien. Il apparaît enfin tout heureux d'exhiber des bébés cèpes qu'il imagine déjà frits à la poêle. Du coup, nous avons fait du sur place et des nuages de plus en plus noirs arrivent au-dessus de nos têtes.
Sagement, nous décidons de réduire quelque peu le parcours mais, semblables au lièvre de la fable qui avait musardé en chemin, il nous reste un bon kilomètre à parcourir quand nous sentons les premières gouttes. Par chance, nous sommes à 100 mètres d'un des chalets mis en place il y a une quinzaine d'années pour abriter, si besoin, les promeneurs. Et besoin il y a car à peine avons-nous pénétré à l'intérieur qu'une tornade mêlant grêle et pluie s'abat sur notre toit.
Combien de temps devrons-nous attendre ? Une demi-heure plus tard, nous profitons d'une accalmie pour rejoindre les voitures. Des fils téléphoniques retiennent des troncs terrassés par le vent. Avec les voitures, nous slalomons entre les branches qui jonchent le sol. Vous aviez dit "marche douce " disons plutôt "Marche douche". Nous avons pris l'accent auvergnat à Volvic encore une ville d'eau !






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