Douze flâneurs sur des sentiers chargés d'histoire.

Douze flâneurs aux centres d’intérêt divers
Pour eux aussi c’est la rentrée. Depuis la sortie à La Comelle, début juillet, ils ne se sont pas retrouvés pour une marche douce et ils en ont des choses à se raconter !
 Elles sont dix, ils sont deux. 
Certains réapparaissent après une éclipse passagère. Un visage nouveau, côtoyé dans d’autres circonstances, est accueilli à bras ouverts. C’est une balade semi urbaine commencée autour du plan d’eau du Vallon à Autun. Corbeaux et hérons investissent les arbres et les rives. Un rapace plane haut dans le ciel Nous nous intéressons à des oies élevées en volière. Elles jouent à la perfection leur rôle de gardiennes des lieux en nous apostrophant de leurs cris discordants recouvrant nos propres bavardages. 
Nous longeons, alternant sentiers verdoyants ou rues goudronnées, la dérivation du ruisseau de Brisecou qui a permis l’installation de nombreux moulins construits entre 1300 et 1600 et mus par l’énergie hydraulique. Au départ, Moulin du Vallon, puis moulin du Breuil, siège d’un fait divers sordide en 1932, Moulin Gamet, Moulin des Places et plus remarquables, moulin de Montjeu à St Blaise avec sa roue disparue de 7,50 m qui en faisait le plus important d’entre eux, plus tard converti en fonderie, actuellement en cours de rénovation et celui de Couhard chargé d’histoire. En 1520, son propriétaire Charles Cusin, horloger de talent développe la fabrication de montres, véritables œuvres d’art. Protestant, il doit quitter la ville en 1587 pour se réfugier à Genève. Toute une industrie avait pu se développer dans les faubourgs accolés aux remparts. 
On ne se contente pas de la petite histoire, certains herborisent, d’autres évoquent des souvenirs de vacances ou des projets. Nous empruntons le chemin de la Mine, référence à des mines d’étain, nous nous recueillons devant la croix érigée à la mémoire de Saint Léger martyrisé pour ses convictions chrétiennes et nous arrivons à la Pierre de Couhard, point culminant de notre périple. Cette pyramide dominait un ancien cimetière appelé le champ des urnes. Ce serait, d’après les fouilles et les différentes hypothèses un cénotaphe. 
Nous descendons le chemin pentu des Manilles, redoutable pour nos genoux aux cartilages défaillants et retrouvons nos véhicules en terminant le tour du plan d’eau quiitté 2 heures plus tôt. Nous avons fait 7 km pour un dénivelé d’un peu plus de 100 m. 
Informations complémentaires sur le site de la Louvetière : http://www.louvetiere.fr
Aller aux escapades de l'AMUR SA8bis-Aqueduc et moulins.












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